C’est une bonne nouvelle que nous avons appris vendredi dernier. En effet, Yannick Conegero, sous-officier de sapeurs-pompiers volontaires à Cerbère (Pyrénées-Orientales), ne sera pas sanctionné par sa hiérarchie. Il lui était reproché d’être arrivé en retard à son poste de travail, le 6 novembre dernier. Un retard qui n’a pas eu de mal à justifier, puisqu’il a été appelé à intervenir sur un feu de broussailles. Mais cette excuse n’aurait visiblement pas suffit à la direction locale FRET de la SNCF, qui l’a menacé de sanctions.
Après notre article et la reprise de notre information par nos confrères, Yannick Conegero a été entendu par sa direction basée à Clichy. « J’ai été entendu par ma direction, aucune sanction, ni blâme n’est retenue contre moi. On m’a fait monter, seulement pour m’expliquer la convention entre les sapeurs-pompiers et la SNCF » a-t-il précisé au collectif qui défend les intérêts des sapeurs-pompiers volontaires dans les Pyrénées-Orientales (66). La mobilisation a été totale, puisque l’union départementale des sapeurs-pompiers des Pyrénées-Orientales (UDSP 66), la fédération nationale (FNSPF) et le SDIS 66 se sont mobilisés, une fois informés du problème. Il aurait eu rapidement « l’assurance de la direction générale de la SNCF, qu’il ne serait pas sanctionné pour ce retard », précise Jean Garcia, président de l’UDSP 66.
Une résolution pour 2018
« Dorénavant, si cela devrait se reproduire, ma hiérarchie (pompier) devra faire le nécessaire pour me rapatrier sur mon lieu de travail, car cela peut avoir des conséquences économiques » ajoute Yannick Conegero, tout en estimant « qu’a contre sens, un feu peut aussi avoir des conséquences économiques, mais aussi et surtout humaine ».
Après beaucoup de stress, pour lui et son entourage en période de fêtes de fin d’année, il avoue compter intervenir moins souvent à des moments proches de ses horaires, afin que cette situation ne se reproduise plus. Dans un message, écrit pour la fin de la pétition signée par plus de 18’000 personnes, il remercie « tous les sapeurs-pompiers, les sympathisants, les agents SNCF, le collectif SPV 66, ainsi que les rédactions de Secours Info et de France bleu Roussillon.