« Y a-t-il un âge pour jouer ? Y a-t-il un âge pour sauver ? Lequel de vous sera le meilleur secouriste ? » ce sont les premières interrogations que balance Patrice Jupille, un sapeur-pompier à l’originaire de ce projet.
Rendre ludique et accessible à tous les gestes qui sauvent n’est pas chose aisée, pourtant quelques gestes plutôt simples peuvent permettre de sauver des vies. Sapeur-pompier depuis plus de 20 ans et formateur, Patrice Jupille a voulu mettre au service de tous, jeunes et moins jeunes, ses compétences et sa passion pour la formation.
« C’est ce à quoi je me suis attelé, en tentant de rendre la formation ludique et accessible à tous, toutes générations confondues, tout en m’appuyant sur les textes officiels de secourisme (PSC1) » précise-t-il.
Un succès avant sa sortie
Même pas encore commercialisé, Secouriste connaît déjà un franc succès et pour cause, son projet de financement participatif a fonctionné, bien au-delà de ses espérances, puisque l’objectif de 10’000€ a été atteint. Ce mercredi matin, la cagnotte s’élevée à 22’445€, soit 224% du montant initial. Un succès incontestable !
« Ce projet a débuté il y a deux ans et après de très nombreux tests je peux vous assurer, que vous soyez une bande de copains, des frères, des sœurs (ou les deux), des parents, des amis, des collègues, des animateurs, des formateurs, grands joueurs ou joueurs occasionnels, des professeurs ou instituteurs, des secouristes bénévoles, volontaires ou professionnels ayant de 7 à 77 ans (et plus) vous allez vous amuser sans jamais savoir à l’avance lequel de vous deux va gagner » précise le créateur.
Et d’ajouter, « une fois que vous aurez le jeu et son guide (inclus dans la boîte) vous pourrez (re)découvrir les gestes qui sauvent et/ou sensibiliser vos proches, amis, collègues, camarades tout en vous amusant un maximum ! Jouer c’est se développer, s’enrichir, approfondir ses connaissances de soi et des autres, tisser et renforcer le lien social et inter-générationnel. Le jeu permet aussi d’exprimer ses ressources personnelles dans un environnement où tout le monde part à égalité, ce qui n’est pas le cas dans la vie réelle ».