Le nombre de victimes ne cesse de grossir. Le bilan des incendies meurtriers dans l’est d’Athènes, en Grèce est monté à 79 morts ce mercredi, selon le service des pompiers.
Ravagée par d’importants incendies depuis lundi, la petite ville côtière de Mati, située à l’Est d’Athènes en Grèce, « n’existe plus ». Ces mots sont ceux du maire de la ville portuaire de Rafina, située à quelques kilomètres.
L’incendie s’est nourri des broussailles, particulièrement denses dans la région de Mati, une ville plantée de pins. Pour l’ingénieur des eaux et forêts Nikos Bokaris, Mati cumulait tous les facteurs de risques : de la broussaille et des pins très vieux et très hauts, alimentant les flammes en combustibles, et de nombreuses maisons au pied des arbres. L’habitat y est dense et anarchique. Le feu a donc progressé à toute vitesse, atteignant les côtes en quelques heures.
Le mécanisme européen de protection civile activé :
Les moyens aériens bombardiers d’eau de l’Espagne et de la Croatie ont été projetés depuis hier, la Bulgarie et Chypre déployant par ailleurs des détachements terrestres de lutte contre les feux de forêts. Dans le cadre d’échanges réguliers avec la Grèce, deux officiers français, spécialistes des « feux de forêts » auprès de l’état-major grec de la protection civile apportent leur expertise et sont en appui des officiers grecs. Source du ministère de l’intérieur du 24 juillet 2018.
Photo (AFP/ Savvas Karmaniolas)