Feu à La détresse respiratoire : définition, causes, risques et conséquences

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Feux de forêt est communautaire et les informations publiées peuvent être erronées.

On appelle détresse respiratoire une atteinte de la fonction respiratoire dont l‘évolution peut affecter, à court terme, les autres fonctions vitales de l’organisme (fonction circulatoire, fonction neurologique) et conduire au décès de la victime.

Si l’arrêt respiratoire est une détresse respiratoire majeure qui relève de gestes de secours immédiats, il existe un certain nombre de situations où une victime peut présenter des signes visibles de détresse respiratoire sans qu’elle soit, pour autant, en arrêt respiratoire.

Les trois fonctions vitales sont étroitement liées et une altération de la fonction respiratoire entraîne, plus ou moins rapidement, une perturbation des autres.

Causes

Plusieurs causes peuvent entraîner une détresse respiratoire. Par exemple :

  • l’obstruction grave ou partielle des voies aériennes, par exemple par corps étranger, allergie, traumatisme ou infection ;
  • les maladies pulmonaires dont l’asthme ;
  • le traumatisme du thorax ;
  • l’inhalation de produits caustiques ou de fumées.

Risques & Conséquences

L’atteinte de la fonction respiratoire retentit rapidement sur les deux autres et menace, immédiatement ou à très court terme, la vie de la victime car ses organes vitaux (cerveau, cœur) peuvent, très vite, être privés d’oxygène.

Signes

Les signes de détresse respiratoire sont identifiés au cours du bilan d’urgence vitale.

Toute victime ayant perdu connaissance et qui ne respire pas ou qui présente une respiration anormale doit être considérée en arrêt cardiaque.

Toute victime ayant perdu connaissance et qui respire doit être considérée à haut risque de détresse respiratoire car ses voies aériennes sont menacées.

Lorsque la victime est consciente, les signes de détresse respiratoire sont repérés par le secouriste, grâce aux dires de la victime si elle parle, mais aussi à ce qu’il voit et à ce qu’il entend.

Ce que la victime dit (plaintes) :

  • je suis gênée ou j’ai du mal à respirer.
  • j’étouffe.
  • j’ai mal quand je respire.

Ce que le secouriste voit (signes) :

  • la victime refuse de s’allonger mais cherche à rester en position assise, ce qui rend moins pénible la respiration.
  • la victime fait des efforts pour respirer, se tient la poitrine, les muscles du haut de son thorax et de son cou se contractent.
  • la victime est couverte de sueurs, en l’absence d’effort ou de fièvre, ce qui traduit un défaut d’épuration du dioxyde de carbone (CO2) contenu dans le sang.
  • la victime présente une coloration bleutée (cyanose), surtout au niveau des doigts, du lobe des oreilles et des lèvres. Cette coloration traduit un manque d’oxygénation du sang.
  • la victime est confuse, somnolente, anxieuse ou agitée, ce qui traduit un manque d’oxygénation du cerveau et une accumulation du CO2.
  • le battement des ailes du nez et le tirage (creusement au-dessus du sternum ou au niveau du creux de l’estomac à l’inspiration) chez l’enfant.

Ce que le secouriste entend (signes) :

  • une difficulté ou une impossibilité pour parler.
  • un sifflement traduisant une gêne au passage de l’air dans des voies aériennes rétrécies (asthme).
  • des gargouillements traduisant un encombrement des voies aériennes par des sécrétions ou des vomissures.
  • des râles traduisant la présence de liquide dans les poumons (noyade, insuffisance cardiaque).

Ce que le secouriste recherche (signes) :

La respiration de la victime est :

  • rapide, souvent supérieure à 30 min-1 ;
  • superficielle, il est difficile de voir facilement le ventre et la poitrine de la victime se soulever.

Une hypoxie est objectivée par une baisse de la saturation pulsée en O² (saturomètre) < 94% ou < 89% chez l’insuffisant respiratoire chronique.

Principe de l’action de secours

L’action de secours doit permettre :

  • d’arrêter immédiatement toute cause évidente de détresse respiratoire comme une obstruction grave des voies aériennes ;
  • d’améliorer l’oxygénation de l’organisme et de ses organes vitaux par une position d’attente adaptée et l’administration d’oxygène.
  • d’obtenir rapidement une aide médicale ;
  • de surveiller attentivement la victime et adapter les gestes de secours à l’évolution de la situation.
Feux actifs :
Aucun feu actif.
Signalements à modérer :
Aucun signalement à modérer.

Cartographies

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Prévention

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Les feux de forêt représentent une menace majeure, surtout en période estivale et dans les zones à végétation dense. Voici quelques précautions essentielles à prendre à La détresse respiratoire : définition, causes, risques et conséquences comme partout en France, pour réduire le risque d’incendie et protéger votre sécurité ainsi que celle des autres :

1. Débroussaillement

Le débroussaillement est une obligation légale dans de nombreuses zones à risque, comme à La détresse respiratoire : définition, causes, risques et conséquences. Il consiste à nettoyer la végétation pour réduire la quantité de combustibles disponibles pour un incendie. Cela inclut la coupe des herbes hautes, des broussailles et l’élagage des arbres.

  • Zones concernées : Terrains situés à moins de 200 mètres des bois et forêts, abords des constructions, chantiers, et installations de toute nature sur une profondeur de 50 mètres, voire 100 mètres sur décision du maire​​​​.
  • Responsabilités : Le propriétaire ou l’occupant des lieux doit s’assurer que le débroussaillement est effectué régulièrement​​.

2. Interdictions de feu

Il est interdit d’allumer des feux à proximité des zones boisées, surtout pendant les périodes à haut risque d’incendie. Cette interdiction inclut :

  • Feux de camp à La détresse respiratoire : définition, causes, risques et conséquences (vérifier la politique départementale et communale).
  • Barbecues non sécurisés
  • Décharges incontrôlées

3. Interdiction de fumer

Il est strictement interdit de fumer dans les bois et forêts et à moins de 200 mètres de ceux-ci pendant la période à risque d’incendie​​.

4. Usage des appareils et outils à La détresse respiratoire : définition, causes, risques et conséquences

L’utilisation d’appareils pouvant générer des étincelles ou de la chaleur intense (comme les tronçonneuses et les tondeuses) est réglementée. Il est conseillé d’éviter leur usage pendant les heures les plus chaudes de la journée et de toujours avoir un moyen d’extinction à portée de main (comme un seau d’eau ou un extincteur).

5. Information et prévention

Les propriétaires de La détresse respiratoire : définition, causes, risques et conséquences sont tenus d’informer les locataires et les nouveaux acquéreurs des obligations de débroussaillement et des risques d’incendie. Les documents d’urbanisme doivent inclure des cartes indiquant les zones à risque​​​​.

6. Plan de prévention des risques

Les autorités locales élaborent des plans de prévention des risques naturels prévisibles en matière d’incendies de forêt. Ces plans incluent des mesures spécifiques pour chaque territoire, visant à diminuer le nombre de départs de feux et à réduire les surfaces brûlées​​.

7. Sanctions

Le non-respect des obligations de débroussaillement peut entraîner des sanctions à La détresse respiratoire : définition, causes, risques et conséquences, y compris des amendes administratives et pénales. Par exemple, une amende de 50 €/m² non débroussaillé peut être appliquée​​.

Pour plus d’informations, veuillez consulter les documents réglementaires disponibles sur Legifrance.

En adoptant ces mesures, vous contribuez à la sécurité de La détresse respiratoire : définition, causes, risques et conséquences et à la protection de nos précieuses forêts.

Où trouver la localisation des feux en cours ?

Vous pouvez retrouver la carte des incendies de végétation en cours sur le site de Feux de Forêt, dans l’onglet “Situation & Vigilance“, puis “Feux en cours”.

Cartographie