Feu à Ce qu’il faut retenir du congrès national des sapeurs-pompiers

D.R.

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En pleine crise, les sapeurs-pompiers de France ont tenu leur congrès national, de mercredi à ce samedi à Vannes, dans le Morbihan en Bretagne. Dans un contexte particulièrement tendu, la réussite a été au rendez-vous pour les organisateurs et participants.

Pour son premier congrès en tant que président de la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF), le colonel Grégory Allione a pris la parole à plusieurs reprises, pour défendre les intérêts des 250’000 soldats du feu français. Des paroles fortes, parfois osées, mais réalistes.

Emmanuel Macron aux abonnés absents

“Les sapeurs-pompiers de France sont respectueux. Mais on apprécierait, autant qu’on aime vous recevoir Monsieur le Ministre de l’intérieur, de voir aussi notre Président de la République” a déclaré publiquement Grégory Allione, lors de l’assemblée générale de la FNSPF. Et d’ajouter, “les sapeurs-pompiers de France veulent bien croire en la parole poli- tique : mais il leur faut des actes Monsieur le Ministre !”.

Depuis plusieurs mois, la fédération réclame du changement, des réformes et une prise de conscience. En vain. Alors que l’activité opérationnelle a bondit de 30% en vingt ans, que la dernière loi de modernisation de la Sécurité civile date de 2004, que la régulation des appels d’urgence fait débat… Rien n’avance. Pourtant, le système qui repose à 79% sur le volontariat, est à bout de souffle.

Face aux agressions : caméra, gilet pare-lames…

En moyenne, chaque jour, cinq sapeurs-pompiers sont agressés. Lors d’un face à face avec Grégory Allione, organisé par nos confrères du Parisien, Christophe Castaner a indiqué, “les pompiers viennent pour soigner, secourir, accompagner, et ils se retrouvent insultés, voire blessés, souvent par ceux qui les ont appelés. C’est une dérive inacceptable. Comme mesures concrètes, par exemple, nous allons expérimenter le dispositif de caméras-piéton pour les pompiers. Nous testons aussi le gilet pare-lames. Nous allons aussi relancer une campagne de sensibilisation pour toucher tous les citoyens. On ne peut pas insulter celui qu’on a appelé à l’aide. Quand on agresse un pompier, on s’agresse soi-même”.

Pour Grégory Allione, cette situation reflète une société malade. “Nous ne sommes pas les seuls. Policiers, gendarmes, profs, médecins, tous ceux qui représentent l’autorité au sens noble du terme sont exposés. Le vrai changement, c’est que les agressions ont lieu partout. Ce n’est plus seulement le caillassage dans les quartiers sensibles. Nous sommes en risque aujourd’hui quand nous intervenons chez monsieur et madame tout le monde”, a-t-il ajouté.

La fin du volontariat ?

Interrogé sur le statut des pompiers volontaires, toujours par nos confrères du Parisien, Grégory Allione est catégorique. “Il faut absolument préserver ce modèle français. Sans le volontariat, il n’y a plus de sécurité civile du quotidien et de l’exceptionnel. Les Suédois ont cessé le volontariat il y a une dizaine d’années. Résultat, en 2018, quand ils ont été confrontés à de vastes feux de forêt, ils n’avaient plus de ressources et ce sont nous, les Français, qui sommes venus à la rescousse”. De son côté, Christophe Castaner a assuré, “je ne lâcherai rien sur cette question. Considérer le temps d’engagement comme du temps de travail est une erreur sur le sens même de l’engagement de nos sapeurs-pompiers volontaires. Tous les pompiers ne peuvent pas être professionnels. Le dispositif perdrait de son efficacité et de sa dimension citoyenne”.

Une situation à suivre. Le prochain congrès national des sapeurs-pompiers aura lieu en 2020, à Marseille. Une terre que Grégory Allione connait particulièrement bien, puisqu’il est directeur du SDIS des Bouches-du-Rhône depuis octobre 2014.

Photo : Ministère de l’Intérieur/Twitter.

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Les feux de forêt représentent une menace majeure, surtout en période estivale et dans les zones à végétation dense. Voici quelques précautions essentielles à prendre à Ce qu’il faut retenir du congrès national des sapeurs-pompiers comme partout en France, pour réduire le risque d’incendie et protéger votre sécurité ainsi que celle des autres :

1. Débroussaillement

Le débroussaillement est une obligation légale dans de nombreuses zones à risque, comme à Ce qu’il faut retenir du congrès national des sapeurs-pompiers. Il consiste à nettoyer la végétation pour réduire la quantité de combustibles disponibles pour un incendie. Cela inclut la coupe des herbes hautes, des broussailles et l’élagage des arbres.

  • Zones concernées : Terrains situés à moins de 200 mètres des bois et forêts, abords des constructions, chantiers, et installations de toute nature sur une profondeur de 50 mètres, voire 100 mètres sur décision du maire​​​​.
  • Responsabilités : Le propriétaire ou l’occupant des lieux doit s’assurer que le débroussaillement est effectué régulièrement​​.

2. Interdictions de feu

Il est interdit d’allumer des feux à proximité des zones boisées, surtout pendant les périodes à haut risque d’incendie. Cette interdiction inclut :

  • Feux de camp à Ce qu’il faut retenir du congrès national des sapeurs-pompiers (vérifier la politique départementale et communale).
  • Barbecues non sécurisés
  • Décharges incontrôlées

3. Interdiction de fumer

Il est strictement interdit de fumer dans les bois et forêts et à moins de 200 mètres de ceux-ci pendant la période à risque d’incendie​​.

4. Usage des appareils et outils à Ce qu’il faut retenir du congrès national des sapeurs-pompiers

L’utilisation d’appareils pouvant générer des étincelles ou de la chaleur intense (comme les tronçonneuses et les tondeuses) est réglementée. Il est conseillé d’éviter leur usage pendant les heures les plus chaudes de la journée et de toujours avoir un moyen d’extinction à portée de main (comme un seau d’eau ou un extincteur).

5. Information et prévention

Les propriétaires de Ce qu’il faut retenir du congrès national des sapeurs-pompiers sont tenus d’informer les locataires et les nouveaux acquéreurs des obligations de débroussaillement et des risques d’incendie. Les documents d’urbanisme doivent inclure des cartes indiquant les zones à risque​​​​.

6. Plan de prévention des risques

Les autorités locales élaborent des plans de prévention des risques naturels prévisibles en matière d’incendies de forêt. Ces plans incluent des mesures spécifiques pour chaque territoire, visant à diminuer le nombre de départs de feux et à réduire les surfaces brûlées​​.

7. Sanctions

Le non-respect des obligations de débroussaillement peut entraîner des sanctions à Ce qu’il faut retenir du congrès national des sapeurs-pompiers, y compris des amendes administratives et pénales. Par exemple, une amende de 50 €/m² non débroussaillé peut être appliquée​​.

Pour plus d’informations, veuillez consulter les documents réglementaires disponibles sur Legifrance.

En adoptant ces mesures, vous contribuez à la sécurité de Ce qu’il faut retenir du congrès national des sapeurs-pompiers et à la protection de nos précieuses forêts.

Où trouver la localisation des feux en cours ?

Vous pouvez retrouver la carte des incendies de végétation en cours sur le site de Feux de Forêt, dans l’onglet “Situation & Vigilance“, puis “Feux en cours”.