Espagne : un acte criminel met en péril l’écosystème du parc naturel de l’Albufera

Valence, feu de forêt.

© Illustation - Feu/AM

Deux incendies volontaires ont ravagé la zone de Devesa del Saler, au cœur du parc naturel de l‘Albufera à Valence (Espagne). Le premier incident a eu lieu dimanche avec un petit foyer rapidement maîtrisé. Un second départ de feu a mobilisé ce lundi, 30 pompiers qui ont travaillé toute la nuit pour le contenir.

Les autorités ont confirmé que quelqu’un avait délibérément provoqué ces incendies, évoquant des souvenirs d’un incident similaire en octobre dernier. Les conséquences désastreuses des incendies de l’année précédente dans cette même zone demeurent présentes dans la mémoire collective, avec environ 800 hectares de forêt détruits le long du parc naturel, parallèlement au lac. Cette récente série d’incendies ajoute une nouvelle dimension à la préoccupation environnementale et met en lumière la nécessité d’actions immédiates.

Solidarité face au feu de Valence : Des résidents témoignent

Trente personnes ont été contraintes de quitter leur domicile, et trois d’entre elles ont été traitées pour inhalation de fumée. Pepe, gardien de l’une des tours, décrit la scène comme une « zone de guerre ». En effet, des palmiers en feu tombaient dans les flammes. Angel, un résident, témoigne de la solidarité face au désastre : « Nous avons vu l’énorme incendie, nous avons pris des seaux et tout ce que nous pouvions pour essayer d’aider les pompiers. »

Les premiers éléments de l’enquête de la Guardia Civil pointent vers des incendies criminels. La maire de Valence, Maria José Catala, a appelé à des mesures « énergiques ». De plus, de tels incendies « se produisent trop souvent ». Elle a également plaidé pour l’utilisation de la géolocalisation des téléphones portables dans la traque des coupables. En outre, les autorités et les résidents locaux expriment leur solidarité envers les services d’urgence qui ont lutté courageusement contre les flammes. En effet, la nécessité de mesures préventives et dissuasives devient impérative pour l’écosystème.