Après avoir insulté Emmanuel Macron, le pompier a été suspendu et risque d’être révoqué

D.R.

Sa réaction n’est pas passée inaperçue. Filmé le 15 octobre dernier en marge d’une manifestation de sapeurs-pompiers où il a été blessé, Nicolas, le pompier de l’Essonne âgé de 28 ans avait insulté Emmanuel Macron dans les rues de Paris.

Aujourd’hui, il a été suspendu et se trouve ainsi privé de près de la moitié de son salaire. Sa colère avait été visionnée des millions de fois sur les réseaux sociaux.

« Sa révocation sera une décision de justice »

Il avait adressé une lettre ouverte au Président de la République, au ministre de l’Intérieur, au préfet et au président du conseil départemental de l’Essonne pour expliquer les raisons de sa colère.

Le Sdis de l’Essonne a indiqué que Nicolas B. sera jugé prochainement par le tribunal administratif de Versailles, et que son éventuelle révocation sera une décision de justice, et non du président de la République.

Des regrets, mais aucune lettre d’excuses

Dans les colonnes de nos confrères du Parisien, le pompier a indiqué «regretter» ses propos, qui «salissent les pompiers». Mais il ne fera aucune «lettre d’excuses», comme lui aurait suggéré sa hiérarchie, soutiennent ses avocates.

Il s’agirait alors d’une «compromission» et d’une «humiliation», estiment-elles. Dans le même temps, Nicolas B. va déposer plainte pour mise en danger de la vie d’autrui, violences volontaires avec arme sur personne dépositaire de l’autorité publique, par personne dépositaire de l’autorité publique.