Dans toute la France, les services d’incendie et de secours (SIS) disposent de leur propre groupe spécialisé pour les interventions en montagne. En 2017, près de 5’500 interventions ont été assurées par ces équipes.
Appelés les groupes montagne de sapeurs-pompiers (GMSP), ou encore groupes montagne et secours périlleux, ils sont principalement installés dans les Alpes et les Pyrénées. Dans certains départements, c’est le groupe de reconnaissance et d’interventions en milieux périlleux (GRIMP) qui assure ces interventions.
Des interventions rares, mais précieuses
Les missions dévolues à ces équipes sont peu nombreuses, puisqu’en 2017, elles représentaient 0,14% du nombre d’interventions (3’911’000) pour secours d’urgence à personne. Des interventions rares, mais précieuses.
Ainsi, 2’959 sapeurs-pompiers sont secouristes en milieu périlleux, 281 en montagne, 439 en canyon et 390 en site sous-terrain. Ils se relaient 24h/24 pour répondre aux demandes de secours dans n’importe quel endroit technique.
Un coup de projecteur
Les secouristes qui disposent ce type de formations, sont formés durement, entraînés et régulièrement évalués pour pouvoir continuer à intervenir. Les gendarmes des PGHM et les CRS montagne disposent d’ailleurs, d’un niveau similaire.
À l’occasion d’un exercice national de secours en montagne, organisé jeudi 31 janvier à la Grave, dans les Hautes-Alpes, en région PACA, toute la presse est conviée. Ce coup de projecteur va promouvoir le savoir-faire des sapeurs-pompiers au niveau national, de quoi susciter des vocations.
Plusieurs départements seront représentés, mais aussi la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) et l’école d’application de Sécurité civile (ECASC).