Feu à La coordination entre pompiers et forces de l’ordre pointée du doigt

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Feux de forêt est communautaire et les informations publiées peuvent être erronées.

DOSSIER. Dans un rapport législatif, le député des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, pointe du doigt la coordination entre les sapeurs-pompiers et les forces de l’ordre, dans un contexte où le nombre d’agressions de sapeurs-pompiers en intervention explose.

En 2016, ce sont près de 2’300 sapeurs-pompiers qui ont déclaré avoir été victime d’agression, soit en moyenne six agressions par jour. Ces faits, qui interviennent le plus souvent dans le cadre des missions de secours d’urgence aux personnes (SUAP), sont d’autant plus “insupportables” pour le député Républicain, puisque derrière la vie des sapeurs-pompiers, c’est aussi celle des victimes qu’ils prennent en charge qui peut être mise en danger.

Blessures, arrêts de travail, dommages matériels…

Depuis les émeutes urbaines de 2005, des préfets ont mis en place, en collaboration avec les services de police et de gendarmerie, des protocoles opérationnels, destinés à améliorer la sécurité des soldats du feu en intervention. Dix ans après, une circulaire du ministre de l’Intérieur datée du 30 mars 2015 a formalisé ces procédures en proposant à l’ensemble des départements, un modèle de protocole entre les services d’incendie et de secours (SIS), les directions départementales de la sécurité publique (DDSP) et les groupements de gendarmerie départementale (GGD).

Malheureusement, ces mesures prises dans 86 départements semblent demeurer infructueuses ou insuffisantes, puisqu’en moins de 10 ans, le nombre de faits d’agressions (déclarés) est passé de 899 à 2’283. “Elles  génèrent des blessures physiques et psychologiques, des arrêts de travail et des dommages matériels qui affectent l’organisation des secours et présentent un coût pour la collectivité” précise Éric Ciotti, estimant néanmoins que, “ces protocoles ont permis de prévenir des agressions et de faciliter l’identification de leurs auteurs”.

Vers de nouvelles mesures ?

En novembre 2017, une évaluation de ces protocoles a été demandée aux préfets, afin d’identifier les bonnes pratiques. La circulaire du ministre de l’Intérieur du 13 mars 2018 relative à l’évaluation et au renforcement des protocoles de prévention et de lutte contre les agressions visant les sapeurs-pompiers a renforcé et généralisé les mesures ainsi identifiées en matière de coordination opérationnelle, de dépôt de plainte, de protection fonctionnelle et de formation.

Ainsi, en matière de coordination opérationnelle, l’élu suggère :

  • des procédures spécifiques pour les interventions dans les secteurs urbains sensibles ;
  • une évaluation régulière des procédures d’intervention pour les secteurs dans lesquels la fréquence des agressions ou des faits de violence urbaine est élevée ;
  • en cas de violences urbaines, renforcer le partage d’information en temps réel entre les centres opérationnels des SDIS (CTA-CODIS), les centres d’information et de commandement de la police (CIC) et les centres d’opération et de renseignement de la gendarmerie (CORG) ;
  • la contribution des polices municipales au renforcement des dispositifs sur le terrain, notamment par l’exploitation des caméras de vidéo-protection des centres de supervision au profit des SDIS.

“Un appui police ou gendarmerie en toutes circonstances”

La circulaire rappelle par ailleurs que, « en toutes circonstances, un appui police ou gendarmerie doit être engagé à la demande du chef d’agrès, lorsque la protection physique des équipages de sapeurs-pompiers et de leurs matériels est nécessaire, notamment en cas de résistance violente probable ou avérée ».

La DGSCGC ne dispose d’aucune donnée statistique sur l’impact des agressions ou des mesures visant à les prévenir sur les délais d’intervention des sapeurs-pompiers. Le maillage territorial des centres de secours permet en moyenne un départ en intervention dix minutes après la réception d’un appel d’urgence. Lorsqu’une situation de risque est identifiée, mais que l’état de la victime ne présente pas un caractère d’urgence vitale, un point de rencontre est fixé avec les forces de l’ordre : l’intervention des secours ne débute qu’après la sécurisation des lieux par la police ou la gendarmerie.

Mais si la situation de la victime présente un caractère d’urgence vitale, l’engagement des sapeurs-pompiers est immédiat et s’accompagne du déclenchement simultané d’une demande urgente d’intervention des forces de l’ordre.

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Incendies récents

Les feux de forêt représentent une menace majeure, surtout en période estivale et dans les zones à végétation dense. Voici quelques précautions essentielles à prendre à La coordination entre pompiers et forces de l’ordre pointée du doigt comme partout en France, pour réduire le risque d’incendie et protéger votre sécurité ainsi que celle des autres :

1. Débroussaillement

Le débroussaillement est une obligation légale dans de nombreuses zones à risque, comme à La coordination entre pompiers et forces de l’ordre pointée du doigt. Il consiste à nettoyer la végétation pour réduire la quantité de combustibles disponibles pour un incendie. Cela inclut la coupe des herbes hautes, des broussailles et l’élagage des arbres.

  • Zones concernées : Terrains situés à moins de 200 mètres des bois et forêts, abords des constructions, chantiers, et installations de toute nature sur une profondeur de 50 mètres, voire 100 mètres sur décision du maire​​​​.
  • Responsabilités : Le propriétaire ou l’occupant des lieux doit s’assurer que le débroussaillement est effectué régulièrement​​.

2. Interdictions de feu

Il est interdit d’allumer des feux à proximité des zones boisées, surtout pendant les périodes à haut risque d’incendie. Cette interdiction inclut :

  • Feux de camp à La coordination entre pompiers et forces de l’ordre pointée du doigt (vérifier la politique départementale et communale).
  • Barbecues non sécurisés
  • Décharges incontrôlées

3. Interdiction de fumer

Il est strictement interdit de fumer dans les bois et forêts et à moins de 200 mètres de ceux-ci pendant la période à risque d’incendie​​.

4. Usage des appareils et outils à La coordination entre pompiers et forces de l’ordre pointée du doigt

L’utilisation d’appareils pouvant générer des étincelles ou de la chaleur intense (comme les tronçonneuses et les tondeuses) est réglementée. Il est conseillé d’éviter leur usage pendant les heures les plus chaudes de la journée et de toujours avoir un moyen d’extinction à portée de main (comme un seau d’eau ou un extincteur).

5. Information et prévention

Les propriétaires de La coordination entre pompiers et forces de l’ordre pointée du doigt sont tenus d’informer les locataires et les nouveaux acquéreurs des obligations de débroussaillement et des risques d’incendie. Les documents d’urbanisme doivent inclure des cartes indiquant les zones à risque​​​​.

6. Plan de prévention des risques

Les autorités locales élaborent des plans de prévention des risques naturels prévisibles en matière d’incendies de forêt. Ces plans incluent des mesures spécifiques pour chaque territoire, visant à diminuer le nombre de départs de feux et à réduire les surfaces brûlées​​.

7. Sanctions

Le non-respect des obligations de débroussaillement peut entraîner des sanctions à La coordination entre pompiers et forces de l’ordre pointée du doigt, y compris des amendes administratives et pénales. Par exemple, une amende de 50 €/m² non débroussaillé peut être appliquée​​.

Pour plus d’informations, veuillez consulter les documents réglementaires disponibles sur Legifrance.

En adoptant ces mesures, vous contribuez à la sécurité de La coordination entre pompiers et forces de l’ordre pointée du doigt et à la protection de nos précieuses forêts.

Où trouver la localisation des feux en cours ?

Vous pouvez retrouver la carte des incendies de végétation en cours sur le site de Feux de Forêt, dans l’onglet “Situation & Vigilance“, puis “Feux en cours”.

Cartographie