« Je n’ai jamais voulu piloter un Tracker », le témoignage d’un ancien pompier du ciel

D.R.

Un ancien « pompier du ciel » qui réside dans l’Hérault depuis sa retraite, confirme ces révélations à nos confrères du site actu.fr. « J’ai piloté des Canadair dans ma carrière, mais je n’ai jamais voulu poser mon cul sur le siège d’un avion à moteur à turbine, j’ai toujours refusé de voler dans un Tracker, trop risqué ai-je jugé pendant des années », révèle ce retraité connu de tout le monde aéronautique, des personnels de la Sécurité civile et des techniciens, ajoutent nos confrères.

Selon un rapport du Sénat datant de mars 2012, la fin de vie de ces appareils devait se profiler entre 2016 et 2020 et leur remplacement par des modèles plus récents amorcée dans la même période. De plus, un second rapport de la chambre haute; de 2006 cette fois, ces Trackers devaient être retirés du service en 2008.

« On doit aborder ce sujet au quotidien et non lorsqu’il y a des drames »

« Tous les Gouvernements (dont ceux auxquels j’ai appartenu) portent hélas la responsabilité de ne pas avoir suffisamment modernisé la flotte aérienne de la Sécurité civile française » a tweeté Dominique Bussereau, présidente du département de la Charente-Maritime et de l’association des départements de France.

Aussitôt, le colonel Grégory Allione, président de la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France et également directeur du SDIS des Bouches-du-Rhône, a répondu, « les pompiers de France veulent une politique de Sécurité civile auprès d’Emmanuel Macron, Édouard Philippe et de Christophe Castaner, comme réclamé depuis longtemps. On doit aborder ce sujet au quotidien et non lorsqu’il y a des drames. Nos missions évoluent, pas les textes, ni les financements » a-t-il conclu, avant de donner rendez-vous au congrès national des sapeurs-pompiers, qui aura lieu à Vannes en septembre prochain.