Dans un article publié par nos confrères du Parisien, un homme se prévalant d’être sapeur-pompier et habitant la commune d’Alès, dans le Gard, a livré un témoignage au sujet de la sécurité routière. Un témoigne jugé “extrêmement indigne” par le colonel Jean-Michel Langlais, le directeur des pompiers du SDIS 30.
À la question, “vous arrive-t-il encore de boire avant de conduire ?”, ce dernier âgé de 26 ans, a répondu : “oui, c’est fréquent. Quand j’ai bu, je privilégie les petites routes, là où les gendarmes ne sont pas… Plusieurs fois, il m’est arrivé de me garer et de finir la nuit dans la voiture quand je n’étais pas bien. J’ai conscience que parfois j’ai une conduite dangereuse. Les spots de la Prévention routière ? Je les ai vus, mais ça me passe par-dessus…” a-t-il confié.
Réaction du patron des pompiers du Gard
Un témoigne honnête et sincère, mais quand il est associé à la profession la plus appréciée des français, ça ne passe pas. Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes -pompiers ou non- ont fait part de leur indignation, espérant une sanction par sa hiérarchie.
Ce dimanche à 13h40, la direction des sapeurs-pompiers du Gard a réagi sur Facebook. “Dans un article du journal le parisien, consacré à l’alcool au volant et relayé sur les réseaux, un individu se prévalant être sapeur-pompier et demeurant dans le Gard à Alès, a tenu des propos extrêmement indignes sur sa conduite en état d’alcoolémie.
Dès la prise de connaissance de cet article ce Vendredi 27 décembre 2019, le directeur du SDIS a immédiatement réagi auprès du journal concerné en condamnant fermement les propos tenus et en précisant que cette personne n’a plus aucune activité de sapeur-pompier volontaire au Sdis du Gard depuis près de 2 ans. Le journal a publié ce correctif le samedi 28 décembre 2019 : “En ma qualité de directeur du service départemental d’incendie et de secours du Gard, je condamne ces propos particulièrement choquants et éloignés des valeurs que portent les sapeurs-pompiers gardois qui n’ont de cesse de communiquer régulièrement, y compris sur les réseaux sociaux, sur toutes les règles de conduite visant à améliorer la sécurité sur les routes”. Des propos signés par le directeur départemental du SDIS 30.
