Pour les sapeurs-pompiers de la Sarthe, incendies et feux de forêts sont « une actualité quotidienne » . Dès que le mercure s’affole au retour de la saison estivale, feux de forêts, de broussailles, de récoltes se multiplient. Avec 117 000 hectares de massifs forestiers, couvrant près de 20 % de la superficie du territoire, le département est le plus boisé de la région Pays de la Loire. En 2019, 210 hectares de végétation sont partis en fumée.
Notre département est de plus en plus menacé par les feux d’espaces naturels, qui surviennent dans un contexte évident de réchauffement climatique. Nous devons réagir » , alerte le président du conseil départemental, Dominique Le Mèner, vendredi 17 juillet 2020, à l’occasion d’un point presse en forêt de Bercé.
Surveiller les forêts 24 heures sur 24 depuis 16 points hauts
Si la meilleure protection reste la prévention » , le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de la Sarthe, soutenu par le département et la métropole du Mans, s’est lancé un pari audacieux : surveiller l’ensemble des forêts sarthoises, 24 heures sur 24, toute l’année. Comment ? Grâce à un réseau automatisé de vidéo détection et de localisation des feux de forêts, depuis le Codis (Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours) et le centre de secours principal Le Mans-Degré, où un opérateur gérera en permanence l’engagement des moyens.
D’ici mars 2021, des appareils de détection de fumée et des caméras de levée de doute seront installées sur seize points hauts du département. Sept châteaux d’eau et neuf pylônes, qui sillonnent le territoire de Sillé-le-Guillaume à Luché-Pringé, ont été sélectionnés pour accueillir ces appareils de prise de vue à 360°, d’une portée de vingt kilomètres.
La technologie remplace les anciennes tours de guet,résume le colonel Christophe Burbaud, chef de corps des sapeurs-pompiers de la Sarthe. En superposant les images en temps réel à des photos de référence, elle capte les départs de feu et leurs évolutions. L’enjeu est de les détecter et les localiser précisément pour optimiser nos interventions.
Feu sur la commune. Le tuzan
Pendant 50 ans l’ONF a fait planter des conifères en guise d’adaptation au réchauffement climatique parce qu’ils consomment moins d’eau que les feuillus ! TRÈS GRAVE ERREUR ! un arbre qui consomme deux fois moins d’eau qu’un feuillus apporte deux fois moins de pluie et ce sont les forets de conifères qui brulent tous les étés !
l’été, on mesure au moins 40°c d’écart entre une surface minérale (sèches) et une surface végétale exposées au soleil. La mer a une faible amplitude thermique alors qu’elle a un albédo faible uniquement grâce à l’évaporation de l’eau, les sols secs et sans végétation stockent la chaleur au lieu de l’évacuer, ce qui provoque des canicules !
70% des pluies continentales sont provoquées par l’évaporation des continents, donc sans végétation (ou quand la végétation est en stress hydrique) non seulement on stocke la chaleur mais on coupe le cycle des pluies qui pourrait ramener de la fraicheur, on s’inscrit dans une spirale infernale avec une augmentation des températures qui assèche de plus en plus les sols et qui ne pourra s’arrêter qu’au hasard des aléas météorologiques !
il faut végétaliser, l’été, un maximum de surface (villes et campagnes) et quand la végétalisation n’est pas possible il faut évacuer la chaleur en arrosant ! ce qui implique de procéder par biomimétisme de l’écosystème forestier (feuillus) et de réserver au moins 70% des pluies des bassins versants à la végétalisation, et pour contrôler cette proportion il suffit de de mesurer la quantité d’eau évacuée par les rivières qui sont le drainage naturel des sols et qui ne doit pas dépasser les 30% !
Les forets de conifères utilisent deux fois moins d’eau que les feuillus donc apportent deux moins de pluie et donc brulent tous les étés, le secret d’un bassin hydrique en « bonne santé » c’est sa densité végétale !
Actuellement les rivières françaises rejettent entre 50 et 70% des précipitations ce qui provoque en plus des inondations. Les inondations sont provoquées uniquement par des ruissellements sur des sols étanches (artificialisation), saturés en eau (nappes phréatiques pleines) ou des précipitations trop brutales.
En captant tous les ruissellements (et en recyclant l’eau dans les sols) on évite les inondations, les pollutions, les sécheresses et les canicules !
Les sécheresses ne sont pas provoquées par le dérèglement climatique mais le dérèglement climatique est provoqué par les sécheresses !
https://www.mediaterre.org/actu,20200810121408,1.html